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Ce texte concerne un projet d’asile rural pour enfants trouvés conçu par Auguste Savardan et qui fut défendu par l’Ecole sociétaire. Refusant le découpage en crèche, salle d’asile, école, apprentissage, mais réunissant toutes ces structures à la fois, il rassemblait les enfants dès le premier âge et le contenu de l’éducation reprenait les principes développés par Fourier. Les phalanstériens furent invités à consulter ses plans et à chercher dans les départements des personnes désirant consacrer une partie de leur fortune à cet asile. Le 15 novembre 1847, Victor Considerant le présenta au conseil général de la Seine, qui l’accueillit favorablement et le transmit au préfet. Mais en décembre de l’année suivante – après la révolution de 1848 – Savardan reçut une fin de non recevoir accompagnée d’un rapport. Savardan, après avoir exprimé son point de vue sur l’administration des hospices de l’époque, répond dans cette brochure point par point aux reproches qu’on lui fait. Il y aborde des questions très variées comme le choix du type d’allaitement, la mixité ou le travail des enfants.

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