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Le tome 3 de cet ouvrage de Cabet traite de la fin de la Législative, de la Convention girondine et du début de la convention montagnarde.

A son retour d'exil, Cabet publie son Histoire de la Révolution Française en 4 volumes. Selon son biographe Prudhommeaux, si cette histoire de la Révolution Française précède d'une dizaine d'années celles de Michelet, de Lamartine ou de Louis Blanc, elle n'est pas très originale pour autant. L’auteur y fait en particulier de larges emprunts à l'Histoire parlementaire de la Révolution de Buchez et Roux en 40 volumes (1833-1838). Il reprend les thèses de Buchez favorables à la Montagne et écrit des pages de louanges sur Robespierre. Il critique en revanche l'histoire de la Révolution Française de Thiers qui ne défend selon lui rien d'autre que la Révolution bourgeoise.

Ce texte d'un style plutôt médiocre est surtout intéressant par ce qu'il révèle du cheminement de la pensée de Cabet entre le moment où il commence ce long travail d’écriture et où il le finit. Il adhère d'emblée aux principes de la Révolution et commence, tout en la relatant, à construire un plan d'organisation sociale nouvelle. Tout au long de ces pages, en parallèle des remarques et des prises de position de Cabet sur les différentes étapes de la Révolution, on comprend sur quels postulats s'est construite sa doctrine sociale et on assiste à la genèse du communisme icarien.

Voir aussi Tome 1, Tome 2, Tome 4

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