Dans cette brochure on trouve le nouveau Contrat social établi par Benjamin Mercadier, le président de la communauté icarienne après la mort d’
Etienne Cabet. Il comprend la nouvelle constitution d’octobre 1856. Celle-ci fixe les modalités d’admission, provisoire pendant six mois puis définitive, les effets de cette admission, les modalités d’exclusion pour ceux qui ne respectent pas leurs engagements ou de départ de la colonie pour ceux qui renonceraient à être colon, mais aussi les modes de répartition des bénéfices des activités de la colonie. Suivent les lois d’admission dans la colonie, qui précisent les très nombreuses qualités qu’un individu doit posséder pour prétendre à devenir un vrai Icarien : il doit, par exemple, être en bonne santé, doté de qualités morales comme l’honnêteté et la sincérité, savoir lire et écrire et consentir à apporter tous ses biens à la communauté. A la fin de la brochure se trouvent des informations sur l’emprunt icarien destiné à sauver la colonie de la ruine et sur les souscriptions. Figurent également trois lettres de l’éditeur Maurice La Châtre, qui se déclare disciple des doctrines icariennes.
Pour citer cet ouvrage :
Béluze, Jean-Pierre. Contrat social ou acte de société de la communauté icarienne : lois sur l’admission. Paris, Béluze, 1857. 46 p. ; 20 cm.
Cote : FD 4333.
[En ligne] Publié en ligne le 16 novembre 2017.
Disponible sur le web : <https://premierssocialismes.edel.univ-poitiers.fr/document/fd4333/viewer>
Consulté le 25 mai 2025
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