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Cet ouvrage, assez original dans la production des fouriéristes, en particulier par son humour, eut un grand retentissement et fut réédité en 1845.

Cantagrel y met en scène un homme nommé X, personnage haut en couleur qui hante le jardin du Palais Royal à Paris, et autour duquel de nombreux groupes de discussion animés se forment tous les jours. Il s’agit en fait d’un phalanstérien. L’ouvrage est constitué de ses dialogues avec les différents représentants du corps social qu’il rencontre et à qui il livre tour à tour sa façon de concevoir la société : un architecte, un homme de lettres, un industriel, un comédien, un docteur, un peintre, un agriculteur, un républicain, un étudiant, un « puritain », une mère de famille. Partant de l’activité ou de l’opinion de chacun, le phalanstérien développe ses propres conceptions, non sans humour et sans provocation.

A la fin de ces dialogues, Monsieur X se trouvant entouré d’une quinzaine de personnes s’imagine à la Chambre des députés et se livre alors à un discours qui fait la synthèse de la doctrine sociétaire.

L’ouvrage se termine par quelques extraits choisis des grands traités de Fourier et par un index détaillé qui achèvent de donner à l’ouvrage son caractère didactique.

Ce document comprend une représentation de phalanstère (p. 242).

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