Fourier se recommande du vrai christianisme et d’un Dieu providentiel. Selon lui Dieu a prévu pour l’homme une loi sociale universelle et parfaite et c’est le régime d’harmonie qui le réalisera sur terre. Ce régime nouveau sera le royaume de Dieu : le bonheur de l’homme sera garanti et ses jouissances morales et ses satisfactions économiques seront assurées. Fourier critique l’athéisme. Selon lui, le monde de son époque n’a pas besoin d’une réforme religieuse mais d’un retour à l’esprit religieux. Sa doctrine doit réaliser la parole divine, qu’on a mal interprétée et mal comprise.

Cette référence au Dieu de Fourier, qui n’est pas exactement celui de la religion catholique, ne sera pas toujours reprise pas ses disciples, qui se heurtèrent régulièrement aux représentants de l’Eglise et aux penseurs d’une religion plus orthodoxe.